Après une absence pendant tout le mois d'Août, je me remets (enfin) dans le projet d'Agoaye, qui nous propose de réfléchir à un sujet chaque semaine. Pour cette semaine 36, le thème est "Mes premiers souvenirs de rentrée". C'est juste incroyable, je n'ai aucun souvenir de rentrée, mais absolument aucun ! Je n'arrive d'ailleurs pas forcément à comprendre pourquoi, probablement car pour moi aller à l'école n'a jamais été un problème et les rentrées ne devaient donc pas être compliquées, ou bien tout simplement car il ne s'est rien passé de bien particulier ou de bien marquant lors de ces débuts d'année !
Du coup, je me dis qu'il serait bon que je garde en mémoire les premières rentrées de mes filles, peut-être que lorsqu'elles seront grandes, elles seront heureuses de lire ma vision de leurs rentrées... Dans un article très récent, je vous parlais de mes dernières rentrées de ces 4 dernières années (à lire ICI) mais je n'y parlais pas de comment ça s'était passé pour mes chouquettes !
La toute première rentrée de ma maxi-chouquette :
Je me souviens de la première rentrée de ma maxi il y a 4 ans en petite section. Nous y avions été tous les 4 : ma mini, ma maxi, leur papa et moi. Au moment de la quitter, tout allait bien, je dois même dire que j'étais assez sereine. Elle n'avait même pas demandé sa susu et son doudou ! A 11h30 en allant la rechercher, je me suis prise une douche froide, elle était en larmes, et à la voir, il n'y avait pas besoin de la connaître pour voir de suite que ça devait faire 3h qu'elle pleurait ! La maîtresse n'était pas disposée à parler, elle n'en pouvait plus, tous les enfants avaient pleuré ! Et là, je me suis rendue compte que ma maxi n'arrivait pas à se calmer, elle n'avait pas le bon doudou... Bêtement, je lui avais donné son doudou bis, en me disant que comme cela, si elle le perdait, ça serait moins gênant. Toutefois, je n'avais pas envisagée qu'elle serait dans un tel état de détresse !!! Je ne l'ai pas mise le mercredi, en espérant que le jeudi il y aurait moins de pleurs... Ce fût une période très difficile, elle faisait des cauchemars pour la première fois, elle pleurait en se levant pour ne pas y aller, alors qu'elle n'y restait que 3h contrairement à ses copains. Toute l'année a été très difficile mais je retins vraiment de cette rentrée que finalement ce n'est pas le 1er jour le plus dur mais bien la suite quand ça dur aussi longtemps ! Tous les soirs au moment de la coucher, elle me disait "je ne veux pas aller à l'école, maman ça y est j'y suis allée à l'école, pas besoin d'y retourner !".
Courage à tous les parents qui vivent ça !!!
La toute première rentrée de ma mini-chouquette :
L'année dernière, ma mini a fait sa rentrée en petite section. Je ne l'avais jamais quitté puisque j'avais pris un congé parental pour rester avec elle, elle n'avait donc jamais été gardée... En plus, cette petite n'était sevrée que depuis un mois. Je vous laisse donc facilement imaginer la pensée classique : avec un allaitement aussi long et une absence de séparation avec sa mère, elles doivent être totalement fusionnelles, ça va être l'horreur pour elle ! Oui mais non ! Mini-chouquette avait des avantages énormes sur sa sœur :
- ça faisait un an qu'elle venait chercher sa sœur dans l'école, elle connaissait donc l'école et même les toilettes !
- elle avait sa sœur dans l'école, et les copines de sa sœur !
- elle avait sa copine (la petite que j’accueillais quand j'étais ass mat) avec qui elle pouvait manger le midi...
- et surtout, elle, son bonheur c'est d'être avec plein d'enfants !!!
Bilan : aucun problème pour mini-chouquette d'adaptation et pourtant, elle a fait de suite 8h-18h...
Nous verrons si par la suite, les "premières" grandes rentrées se ressemblent pour elles... Maxi-chouquette vient de faire sa rentrée au CP et ça a été très dur la veille et le premier jour, mais finalement le bilan est très positif à la fin de la première semaine :-)
C'était ma participation de la semaine, et toi lecteur, tu as des souvenirs de tes propres rentrées ???
Oh, c'est super d'avoir ce point de vue.
RépondreSupprimerEn effet je pense que comme moi, tu n'as pas dû vivre de moments suffisamment fort pour te souvenir d'une rentrée, nous étions pleines de flegme en somme :))
oui c'est quand même bizarre !
SupprimerPerso j'ai détesté ma première rentrée scolaire....elle m'a traumatisé à vie je pense...une institutrice...vielle fille on devait l'appeler Mademoiselle ...elle était vieille, petite et maigre...ce qui est incroyable c'est que j'ai encore son image en tête...elle faisait que crier toute la journée. Je ne comprends toujours pas comment des institutrices peuvent crier sur des enfants qui ont 3 ans ....
RépondreSupprimerLili
punaise pour que tu t'en souviennes, il faut effectivement que cela t'ai marqué !!! dans l'école de mes filles, il y a des Atsem qui passent leurs journées à hurler et à dévaloriser les petits, c'est dramatique !!!!! Elles ne se rendent pas compte de l'impact que cela a sur l'ensemble de la vie de la personne !
SupprimerC'est tout simplement de la maltraitante !!! Se défouler sur des petits bouts des bb je trouve cela très très grave....dévaloriser et humilier un enfant car c'est le mot Humilier...cela laisse des traces à vie... cette souffrance ne devrait pas exister !!!
RépondreSupprimerje suis bien d'accord !
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCe que je vais raconter sera peut-être difficile à lire mais je tiens à rendre hommage à mon institutrice maternelle.
Ma mère n'a jamais été une maman, c'était même tout le contraire. Heureusement, c'est ma grand-mère qui s'est surtout occupée de moi les trois premières années.
L'école a longtemps été un refuge et il est clair que je l'ai surinvestie.
J'ai eu la chance d'avoir en première et deuxième maternelle une jeune institutrice qui n'avait pas encore d'enfants et qui m'a clairement servi de substitut maternel.
Seulement, pour la dernière année, je devais en changer.
Je me souviens de cette rentrée-là. J'étais terrorisée, je pleurais tout le temps.
La directrice a finalement pris la décision de me remettre dans la classe de ma première institutrice. Je crois qu'elle avait compris ce qui se passait.
En fin d'année, j'étais prête la quitter et à entrer à l'école primaire. Par la suite, plus aucune rentrée scolaire n'a posé de problème. Au contraire, je voyais arriver la fin des vacances avec un réel soulagement.
Merci à toutes ces nounous, ces enseignants, ces éducateurs qui, lorsque les parents sont défaillants, donnent à l'enfant l'indispensable que sinon, il ne recevrait jamais.
c'est effectivement horrible ce que tu racontes et je comprends parfaitement que tu te sois tournées vers cette institutrice. Tu as eu de la chance de tomber sur une directrice intelligente ! On a besoin d'amour et d'affection pour se construire et effectivement les institutrices ass mat peuvent être des substituts à l'amour maternel heureusement qu'ils sont là !
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